Les organismes de placement collectif immobilier ou OPCI ont commencé à investir le marché de la pierre-papier vers la fin des années 2000. Ces actifs ont aujourd’hui la cote, tout comme les fameuses SCPI, et de plus en plus d’investisseurs y portent un intérêt croissant. Ce, afin de profiter de leur rendement, plus élevé que celui des supports en fonds en euros, ainsi que de la possibilité de diversifier leur portefeuille de placement.
De quoi est composé un OPCI ?
On parle de placement hybride. L’OPCI est à la fois composé d’actions foncières et d’obligations (comme les FIP et les SICAV qui sont des valeurs mobilières) et d’un parc immobilier diversifié en typologie (bureaux, logements, murs de commerces, etc.). En d’autres termes, les OPCI attirent ceux qui souhaitent investir aussi bien dans l’immobilier que dans les actifs financiers. Il s’agit également d’un mix d’épargne et de titres de placement caractérisés par un support en unités de comptes, plus ou moins volatiles mais à rentabilité plus élevée.
OPCI ou SCPI ?
OCPI et SCPI (société civile de placement immobilier) sont tous deux des produits très compétitifs de la pierre-papier. Il est recommandé d’investir en OCPI sur le long terme, environ une douzaine à une quinzaine d’années, afin de profiter pleinement de sa rentabilité. Alors que les SCPI peuvent être souscrites sur une période moins longue, de 8 ans à 10 ans en moyenne.
À la différence des OPCI, les SCPI ont pour support l’immobilier à 100%. Elles sont extrêmement diversifiées, non seulement du point de vue objectif (SCPI fiscales, de valorisation, de rendement), mais aussi sur le plan localisation géographique du parc. Ainsi, on distingue de plus en plus de SCPI innovantes qui interviennent en Europe et à l’échelle internationale. Toutefois, les OPCI sont plus liquides que les SCPI en raison de leur composition décrite plus haut.
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