La location meublée est un investissement séduisant qui attire chaque année de nouveaux investisseurs en raison de sa fiscalité très attrayante. De nombreuses charges en effet peuvent faire l’objet d’une déduction. Pour cela, voici tout ce qu’il faut savoir.
Tout d’abord, l’investisseur sera un loueur en meublé non professionnel ou LMNP. Il devra avoir enregistré des recettes locatives d’un certain montant afin de prétendre à ces avantages. Lorsqu’il enregistre des loyers d’un certain montant, le régime fiscal qui lui sera appliqué sera le régime réel d’imposition. Notons que le régime micro BIC ne permettra pas la déduction de ces charges, mais plutôt un abattement forfaitaire, dont le taux sera de 50% à 70% en fonction de certains paramètres.
Voici entre autres les différentes charges qu’il pourra déduire :
- les frais d’acquisition : ce sont les frais de l’agence à laquelle l’investisseur a confié les démarches lors de l’achat de son bien. Ce sont aussi les honoraires du notaire. Le montant de ces honoraires va toutefois varier selon qu’il s’agisse d’un bien neuf ou d’un bien ancien.
- les intérêts de l’emprunt contracté : l’emprunt peut avoir été affecté non seulement à l’acquisition d’un bien, mais aussi aux travaux de réparation et de rénovation.
- la taxe foncière : elle est évaluée à partir de la valeur locative cadastrale du bien.
- les frais de gestion : ce sont les frais dont l’investisseur devra s’acquitter lorsqu’il confie la gestion du bien à un tiers exploitant. C’est par exemple le cas des résidences avec services pilotées par des gestionnaires expérimentés.
- les frais d’entretien : ce sont les petites réparations effectuées dans le but de maintenir le bien en état afin qu’il puisse continuer à être convenablement occupé par le locataire.
D’autres charges sont également déductibles des revenus du loueur : provisions pour risques, primes d’assurance, frais de CGA, etc. Les informations complètes sur lmnp-expert.fr !